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Le rapport du Laboratoire de données sur les entreprises prévoit le point de basculement de l’IAg pour les entreprises. Une adoption plus rapide est nécessaire pour sortir le Canada de son état d’urgence en matière de productivité.

Le rapport du Laboratoire de données sur les entreprises prévoit le point de basculement de l’IAg pour les entreprises. Une adoption plus rapide est nécessaire pour sortir le Canada de son état d’urgence en matière de productivité.

Notre LDE a publié aujourd’hui un rapport détaillant la lenteur de l’adoption de l'IAg par les entreprises canadiennes,

22 mai 2024

[OTTAWA] — [22 mai 2024] — Le Laboratoire de données sur les entreprises (LDE) de la Chambre de commerce du Canada a publié aujourd’hui un rapport détaillant la lenteur de l’adoption de l’intelligence artificielle générative (IAg) par les entreprises canadiennes, et comment une multitude d’obstacles, ainsi qu’un manque de confiance dans cette nouvelle technologie, pourraient nuire aux niveaux d’adoption nécessaires en vue d’améliorer la croissance économique du Canada.

Le rapport, intitulé Promouvoir la productivité : l’adoption de l’IA générative par les entreprises canadiennes, montre comment l’IAg pourrait nous aider à relever l’un des défis économiques les plus importants auxquels sont confrontés la prospérité et le niveau de vie au Canada, la faible productivité, tout en explorant ce qui retient les entreprises canadiennes d’adopter les technologies de l’IA.

L’IAg offre une opportunité générationnelle de stimuler la productivité canadienne à une époque où nos résultats ne cessent de se détériorer. Le moment est venu de stimuler la productivité et d’agir. Les entreprises canadiennes doivent innover ou mourir, et cela passe par l’adoption de l’IAg. Bien que l’adoption ait commencé dans tous les secteurs, elle n’est probablement pas assez rapide pour que le Canada soit compétitif sur la scène mondiale, d’autant plus que trois entreprises canadiennes sur quatre n’ont toujours pas essayé l’IAg.

Patrick Gill, directeur principal des opérations et des partenariats du LDE, et auteur principal du rapport

Le rapport fournit des recommandations concrètes tant aux entreprises qu’aux décideurs politiques pour accélérer l’adoption de l’IAg au Canada. Il examine et prévoit l’adoption de l’IAg par les entreprises canadiennes dans le contexte du problème de productivité du Canada. En plus de cerner les obstacles connus qui freinent les entreprises dans l’intégration des nouvelles technologies, le rapport offre une ventilation détaillée des adopteurs précoces de l’IAg par secteur d’activité, par région géographique et par taille d’entreprise.

Ce que nous constatons, c’est que l’adoption de l’IAg par les entreprises canadiennes pourrait atteindre un point de basculement au cours des trois à six prochaines années. Selon le rythme d’adoption, la productivité canadienne pourrait être stimulée d’un à six pour cent sur une décennie. Notre rapport montre que les premiers adoptants (une entreprise sur sept) utilisent l’IAg pour accélérer la production et la qualité de leurs biens et services. Nous espérons que ces données sont un appel à l’action pour que les entreprises et les décideurs politiques collaborent à l’accélération de l’adoption de l’IAg.

Patrick Gill, directeur principal des opérations et des partenariats du LDE, et auteur principal du rapport

Les entreprises et les décideurs canadiens doivent agir rapidement pour s’assurer d’un avantage concurrentiel dans l’intérêt de l’économie canadienne. L’IAg se profilant comme une technologie transformatrice et facilement applicable dans divers secteurs, les entreprises canadiennes n’ont aucune excuse pour rester à la traîne de leurs homologues mondiaux.

Principales conclusions du rapport

  • Environ 1 entreprise canadienne sur 7 (14 %) est un adepteur précoce de l’IAg. Ces entreprises se retrouvent dans tous les secteurs d’activité et toutes les régions du Canada, mais elles sont plus susceptibles d’être des exportateurs, de grandes entreprises, des secteurs où les travailleurs sont très instruits ou des entreprises émergentes.
  • Les grandes entreprises sont presque deux fois plus susceptibles d’utiliser l’IAg que les petites entreprises.
  • Selon la trajectoire actuelle, l’adoption de l’IAg par les entreprises canadiennes pourrait atteindre un point d’inflexion dans les 3 à 6 prochaines années, probablement trop lentement pour suivre le rythme des concurrents mondiaux.
  • Selon le taux d’adoption, l’IAg pourrait faire croître la productivité du Canada entre 1 % et 6 % au cours de la prochaine décennie.
  • Le facteur « confiance » sera déterminant pour l’adoption future, l’intérêt et l’acceptation de l’IA par le public étant probablement en corrélation positive avec les taux d’adoption de l’IA par les entreprises des pays. Les enquêtes mondiales d’IPSOS révèlent que les Canadiens sont moins bien informés et plus craintifs à l’égard de l’IA que les citoyens de la plupart des autres pays.
  • Le remplacement des travailleurs n’est pas le principal moteur de l’adoption, puisque seulement 13 % des entreprises qui utilisent l’IAg citent son intérêt pour le remplacement des employés. La plupart des entreprises qui utilisent l’IAg cherchent surtout à accélérer la création de contenu (69 %) et à automatiser le travail sans suppression d’emplois (46 %).
  • Environ 3 entreprises sur 10 citent l’embauche de personnel qualifié et l’accès au financement comme les principaux obstacles à l’adoption des nouvelles technologies.
  • Près de 3 entreprises canadiennes sur 4 (73 %) n’ont même pas encore envisagé d’utiliser l’IAg.
  • Il est recommandé aux entreprises canadiennes d’adopter rapidement l’IAg afin de bénéficier d’un avantage concurrentiel par rapport à leurs concurrents mondiaux. Cela implique que les entreprises doivent lancer des projets pilotes à petite échelle pour valider la faisabilité et l’impact de l’IAg avant de passer progressivement à des initiatives plus importantes basées sur des preuves de concept réussies, le tout en formant et en préparant les employés à l’adoption de l’IAg.
  • Pour sa part, le gouvernement peut soutenir l’adoption de l’IAg en renforçant les compétences des travailleurs, en fixant des objectifs d’adoption, en exploitant le secteur privé et, entre autres actions, en veillant à ce que la réglementation soit proportionnée et fondée sur les risques.

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Personne-ressource
Karl Oczkowski
Directeur principal, Communications d’entreprise et relations publiques
613 238-4000 (p. 2231)
koczkowski@chamber.ca

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